Vous envisagez de vendre votre logement et vous vous êtes déjà renseignés sur comment vendre son appartement . Voici quelques éléments complémentaires pour optimiser vos chances de vendre rapidement.

1. Définir un prix de vente à la centaine d’Euros près

Un prix de type 430.145 € va surprendre et va entâcher votre annonce d’un doûte lié à ce prix fantasque. C’est souvent le cas quand les vendeurs veulent intégrer les frais d’agence dans le prix mais ce n’est pas une bonne idée. Au mieux, l’acheteur va naturellement penser qu’il peut faire baisser le prix pour arriver à un chiffre rond , au pire cela va l’encourager à démarrer une négociation.
Les acheteurs connaisseurs trouveront cette pratique mesquine.

  • Les prix arrondis limitent les négociations

Une étude américaine a prouvé que les prix arrondis sont ceux qui génèrent le moins de négociations. Ainsi mieux vaut arrondir le prix au millier. Cela n’empêche pas d’utiliser quelques pratiques de psychologie des prix. L’acheteur ne pénalise pas un prix qui finit par 9.000, au contraire. Par exemple, si le juste prix de votre logement est de 300.000 € , vous pouvez tout à fait afficher un prix de 299.000 €. L’acheteur appréciera de ne pas atteindre la centaine de milliers supérieure et en plus votre bien sera proposé à tous les gens ayant créé des alertes pour un prix inférieur à 300.000 € soit un potentiel plus important que si votre bien était proposé à 300.000 €.

  • Les baisses de prix doivent suivre cette logique

Si vous êtes amené à baisser le prix de vente, faites le de 5.000€ ou 10.000€ . A part, si vous vendez un garage, une baisse moindre sera considérée comme insignifiante par l’acheteur qui risque de tourner les talons. D’autant que si vous faites une offre comme celle-là , il est rare que l’acheteur négocie encore et l’agent immobilier est là pour vous soutenir et arrêter là la marge de négociation.

2. Maintenir votre prix si vous n’avez pas d’offres

C’est normal , vous souhaitez tirer le meilleur prix de votre bien. Il n’est pas rare de voir les premiers prix de vente 5 à 10 % au dessus du prix du marché.
Si vous n’avez aucun contact ou aucune visite, c’est que votre prix est  surestimé de 20%, si vous avez des contacts mais très peu de visites, on peut dire que vous êtes encore à plus de 10% au dessus du marché et si vous avez des visites mais aucune offre, c’est que vous êtes encore à peu près 10% au dessus du juste prix.

Si votre bien ne suscite que peu d’intérêt, ne faites pas l’erreur de maintenir votre prix. Votre bien va se déprécier naturellement et plus le temps va passer , plus les acheteurs seront en position de force dans une négociation qui risque d’être à vos dépends.

Un bien au juste prix se vend en 3 mois dans notre région (côte basque et sud Landes). N’hésitez pas à demander une estimation gratuite par un de nos conseillers immobiliers de proximité ou à réétudier l’évaluation de votre prix grâce à notre article Faire estimer le prix d’un bien immobilier

3. Signer un mandat de vente avec plusieurs agences

Le premier réflexe quand on vend son logement est de vouloir faire marcher la concurrence mais ce qui marche pour la vente de voitures ne se transpose pas dans l’immobilier.

Dans la réalité les mandats simples se vendent moins bien que les mandats exclusifs car comme les agents immobiliers savent qu’à tout moment le bien peut être vendu par un concurrent  ou que le prix peut être modifié par le propriétaire sans qu’il soit au courant, il va moins s’impliquer et faire moins de publicités. Un mandat simple se vend en trois fois plus de temps qu’un mandat exclusif.

Par ailleurs, dans le cas du mandat simple, il arrive souvent que le bien apparaisse à des prix différents sur plusieurs supports ou dans différentes vitrines : rien de mieux pour semer le doute chez un acquéreur et l’encourager à entrer en négociation à la baisse.

L’agent immobilier également est encouragé à pousser toute offre d’achat même trop faible pour vendre avant un de ses concurrents. Alors que s’il a un mandat de vente exclusif, il n’a pas cette pression et il s’impliquera dans la négociation , construira une contre-offre avec le vendeur voire lui conseillera de refuser l’offre d’achat si elle est trop basse car il sait qu’il peut amener d’autres acheteurs.

Chez Carmen Immobilier, plus de 70% des mandats de vente sont des mandats Sérénité et 90% d’entre eux sont vendus en moins de 3  mois.

4. Masquer les défauts de votre appartement

Nous sommes dans une société de transparence. Les démarches douteuses où l’on cachait dans le descriptif la proximité de la voie ferrée ou la salle de bain défraîchie sont dépassées. L’acheteur aura l’impression d’être abusé et n’aura aucune confiance dans votre produit. Il cherchera tous les autres défauts de votre logement. N’hésitez pas à préciser les éléments sans pour autant les mettre en avant bien sûr.
Vous devez valoriser les atouts de votre appartement ou de votre maison, sans mentir mais ne cachez pas des problèmes d’humidité ou de travaux à éventuellement faire. Cela vous reviendra sous forme de points de négociation du prix ou vous causera des problèmes qui peuvent être très ennuyeux après la vente.

5. Mettre en vente à la mauvaise saison

Si la saison idéale pour mettre en vente est le printemps, notre région présente la spécificité de recevoir beaucoup d’acquéreurs pendant les mois d’été. Ainsi, même si la plupart des familles en mutation souhaitent pouvoir intégrer le logement pour la rentrée de septembre, les acquéreurs de résidences secondaires sont moins pressés et prennent le temps de visiter pendant leurs vacances. La période la plus performante pour les résidences secondaires est de mars à septembre.
Par contre, ne ratez pas la saison sinon votre bien risque de traîner sur le marché et cela n’est jamais bon. Trois mois est un délai de vente raisonnable et les ventes en hiver sont souvent plus longues. Un bien qui ne se vend pas va se déprécier rapidement.  Votre seul salut est de passer par un agent immobilier qui a un gros carnet d’adresses d’acquéreurs potentiel comme Carmen Immobilier.