L’épidémie du coronavirus fait trembler toute l’économie et l’immobilier n’est pas épargné. Agences immobilières et Notaires fermés, banques au ralenti, le confinement inquiète.
- Quel impact aura cette crise sur le marché immobilier de la côte basque et Sud Landes ?
- Que faire si on est vendeur?
- Découvrez notre service de visio-estimation pour profiter de la reprise.
Quel impact a la crise Covid-19 sur l’activité immobilière ?
Le temps s’est arrêté
Avec le confinement, les visites ne peuvent plus être assurées et sans visite, les offres d’achat se raréfient. Seul le secteur de la promotion neuve peut proposer des biens car dans le neuf, on achète sur plan. Néanmoins avec les élections municipales peu de projets sont actuellement en commercialisation. Il est donc très difficile pour un candidat à la propriété de concrétiser son projet d’achat actuellement.
Nous restons à disposition de nos clients et répondons aux demandes car il y a toujours des personnes qui recherchent activement un bien à acheter. Mais les acheteurs sont bien conscients qui leur faudra attendre la reprise pour pouvoir visiter et se positionner définitivement.
Mais les gens ont le temps
Les acheteurs continuent à regarder des annonces et continuent à se renseigner mais ils savent qu’ils devront être patients. Les propriétaires attendent la sortie du confinement pour avancer.
Aucun nouveau bien à vendre ne rentre actuellement. C’est le calme plat, le flux est réduit à néant. Le marché était déjà très tendu avant cette crise avec un stock de biens très bas et c’est donc un arrêt en l’état que nous rencontrons. Nous ne pouvons donc pas répondre aux sollicitations des acheteurs mais la demande reste pour le moment importante.
Pas de rupture de mandats de vente
Chez les vendeurs, la situation est semblable. Ils comprennent que la situation est exceptionnelle et ne permet pas de faire visiter leur bien mais pour le moment aucun n’a remis en cause son mandat de vente. Ils attendent patiemment, conscient que le temps passé ne se rattrape pas mais sont prêts pour la reprise. Car à la différence des crises précédentes, tout le monde est conscient que celle-ci a une fin. La qualité du fichier d’acheteurs en possession de votre agent immobilier va être déterminante pour profiter au mieux de la reprise. Les vendeurs particuliers ont bien compris qu’ils n’étaient pas armés dans cette situation et on observe une baisse de 40% des annonces immobilières issues de particuliers sur Saint jean de luz.
Pour le moment, Les prix ne bougent pas.
» Les clients restent connectés depuis le début du confinement le 17 mars, sur Hendaye nous enregistrons 15 nouveaux demandeurs qui arrivent des plateformes internet et les anciens qui restent toujours à l’affut des nouveautés. «
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Et comment s’organisent les signatures ?
C’est en effet très compliqué actuellement ! Certains notaires ont fermé et obligent à un report des signatures . D’autres se sont organisés et proposent des signatures à distance , en vidéoconférence .
C’est plus facile pour la signature de l’acte sous seing privé car la présence d’un notaire n’est pas obligatoire. Par contre, pour l’acte définitif, il faut des procurations numériques ou éléctroniques. Dans la première, le signataire donne au notaire le pouvoir de signer en son nom, la deuxième recourt aux signatures de type DocuSign. Dans tous les cas, nous sommes très proches de nos clients pour trouver une solution pour les clients qui veulent avancer.
Fermeture des services publics et des syndics
Une autre difficulté tient à la fermeture de certains services de publicités foncières et de syndics de copropriétés . Sans documents obligatoires, pas de signatures.
Une durée plus longue pour le traitement des prêts
Les banques fonctionnent également en mode dégradé et les acquéreurs peuvent demander un délai supplémentaire dans l’attente de la mise à disposition de leur prêt par leur établissement bancaire.
« Je pense que les bons produits vont partir très vite à la reprise des visites mais la relance risque d’être limitée par des banques qui ont durci leurs conditions malgré les taux qui restent bas. De plus, certains anciens acquéreurs peuvent ne plus avoir le même budget ou même repousser leur projet d’achat, ce qui va réguler le marché. Sur le prochain semestre, je vois les prix stagner.
Quelle sortie de crise peut-on imaginer ?
Il est bien difficile de faire des prévisions aujourd’hui mais on peut envisager plusieurs scénarii.
Le marché immobilier a des fondamentaux solides dans la région et la pierre reste une valeur refuge , on peut donc écarter pour le moment un scénario catastrophe qui verrait le marché et les prix s’effondrer. Le marché est bloqué mais à moins d’une récession profonde, il devrait sortir de l’épisode sans trop de dommage. Voici 2 scenarii possibles.
1. Une reprise en V
C’est le scénario d’une chûte forte des ventes suivie par une reprise tout aussi forte. Il est vrai que si le mois de mars a vu les ventes ralentir, les ventes prévues se sont néanmoins concrétisées. Le mois d’Avril et son confinement risque en effet de bloquer toute transaction. Les ventes seront donc peut-être reportées à plus tard.
La reprise peut être brutale, entre les projets retardés , les acquéreurs frustrés de ne pas avoir pu visiter et le faible nombre de produits à vendre sur le marché, les agences immobilières risquent d’être hyper sollicitées.
Si la crise ne dure pas trop longtemps et que l’impact économique est amorti, on peut imaginer un retour à un marché stable. Les marchés de Bayonne, Anglet, Boucau et de la première couronne qui ont une part importante de résidences principales peuvent suivre ce scénario là.
2. Une reprise poussive en demi-teinte
Rappelons nous qu’avant la crise, le marché immobilier de la côte basque et côte sud Landes était très tendu. Les prix très élevés, dans un cycle haut commençaient à rebuter certains acheteurs. Le marché immobilier est cyclique et après 3 ans de forte augmentation, on prévoyait un ralentissement de l’activité. On peut donc imaginer qu’après une brève période de reprise, les conséquences économiques de cette crise sanitaire n’épargnent pas le marché de la transaction immobilière. La montée de l’incertitude, les difficultés économiques de certains vont impacter la confiance des acheteurs et même si la pierre reste un investissement apprécié quand la Bourse va mal, on peut imaginer une reprise timide avec un marché baissier sur certains secteurs.
L’épidémie peut-elle faire chuter les prix ?
La chute des marchés financiers est anxiogène, elle amène de l’hésitation et rend l’achat immobilier non prioritaire, en particulier pour les résidences secondaires. Nous ne savons pas combien de temps la crise va durer et si la récession sera forte ou non. Le marché des résidences principales devrait revenir à un niveau raisonnable de l’avant crise mais cela risque de ne pas être le cas pour les résidences secondaires qui représentent une part non négligeable des transactions dans notre région.
La flambée des prix dans les zones côtières a rendu le marché inaccessible à un grand nombre de ménages qui se sont dirigés vers les zones plus périphériques, entrainant mécaniquement une hausse des prix également dans ces secteurs. La crise devrait mettre un terme à cette hausse continue depuis 3 ans. Certains quartiers très demandés ou le bord de mer resteront à des prix hauts mais on peut imaginer une baisse ailleurs. Celle -ci ne sera pas une chûte mais les prix ne devraient plus augmenter. Des entreprises vont être en difficulté et des salariés ou professions indépendantes vont être sous tension.
L’environnement ne sera donc pas propice à l’achat et les zones les plus éloignées des centre-villes ou les zones périphériques seront les plus touchées. Selon J.F Humbert, Président du Conseil Supérieur du Notariat, on pourrait connaitre une correction de 10 à 15%. Source Le Parisien, 24 mars 2020.
Par ailleurs, on peut envisager un afflux de biens nouveaux à la vente pour des causes malheureuses (augmentation des divorces avec le confinement, envie d’acheter plus grand, succession suites à décès… ) . Cela peut également détendre le marché.
Ceux qui voudront vendre rapidement devront alors accepter d’oublier les prix d’avant la crise et baisser leur prix.
Que faire quand on veut vendre ?
Pour pouvoir profiter l’effet « boost » de la reprise, il est nécessaire d’être prêt lorsqu’elle arrivera. Les biens en vente actuellement sont déjà à la connaissance des acheteurs et nous pouvons préparer par avance les suites à donner. Les choses pourront aller très vite dès que nous pourrons redémarrer les visites.
Comment avoir une estimation fiable ?
Pour ceux qui n’avaient pas encore mis en vente, les choses sont plus compliquées. Pour vendre, surtout dans une période d’inquiétude, mieux vaut avoir une bonne estimation de son bien et être sûr de son bon prix. Certains acheteurs vont profiter de la période post-crise pour négocier pariant sur une baisse des prix.
Les algorithmes des plateformes en ligne qui rendent accessibles en période de confinement donnent une première idée des prix mais ils ont du mal à être précis en période instable avec des évènements externes. Ils vont montrer leurs limites en ces temps incertains et l’humain va retrouver toute sa valeur ajoutée.
Notre solution pour estimer votre bien : la visio-estimation
En cette période d’épidémie , nous nous devons de respecter le confinement et protéger nos salariés et nos clients. Nous ne pouvons donc pas nous déplacer mais qu’à cela ne tienne , nous vous proposons une visio-estimation !
Comment procéder ?
- Vous remplissez les éléments descriptifs de votre bien dans ce formulaire
- Nous prenons connaissance de vos éléments et nous prenons rendez-vous avec vous
- Le jour du rendez-vous, vous nous faites visiter votre logement avec votre smartphone
- 24 h après, nous vous donnons notre estimation
- Vous êtes prioritaires pour la prise en charge de votre vente dès que le confinement s’arrête.
C’est rapide, gratuit, réfléchi et effectué par un humain qui connait bien le marché de votre quartier. Vous avez le temps de réfléchir à votre mise en vente et déjà préparer votre logement
Dès que le marché reprend, vous êtes prêts pour profiter de la reprise et vendre avant que le marché ralentisse à nouveau.
