Voici notre analyse du marché. Comme chaque mois, Carmen parle aux vendeurs et leur donne les clés de leur vente immobilière

Un marché dynamique à l’avantage des vendeurs

Le marché est actuellement très actif et en faveur des vendeurs. On vend moins mais on vend plus cher.
Les acheteurs sont nombreux et de mutiples rendez-vous sont déjà pris dans nos agences pour la semaine prochaine et les vacances de Pâques.   

Ces vacances sont un vrai test pour les vendeurs car les acquéreurs extérieurs viennent pour se positionner et une fois l’occasion passée, ils ne reviendront en général qu’à l’été. 

 » Les vacances de Pâques sont toujours un bon baromètre. Dans le contexte actuel, les biens qui ne seront pas vendus ou qui auront généré peu de visites à la fin du mois seront clairement trop chers. Il faudra repositionner le prix pour vendre »

Régis Broquère

Responsable du secteur Sud Landes

 

Le marché de la côte basque 

Le marché immobilier est particulièrement dynamique sur les communes côtières. Les délais de vente sont courts et même si les hausses de prix de 2018 ont ralenti, les prix restent élevés. 

Les vendeurs peuvent donc être confiants mais nombreux sont ceux qui pensent que cette situation ne va pas durer. 

Hendaye, hausse de bonne augure pour les vendeurs !

 

Sur le marché hendayais on observe une légère hausse des prix médians. Quel que soit les emplacements des appartements de 2 ou 3 pièces, ces derniers connaissent une très forte demande. Ils représentent 40% de la demande. Les villas sont aussi très recherchées.

Les 2 jumeaux Hendaye

 » Si vous êtes propriétaire d’une villa et que vous hésitez à vendre, la demande et le marché sont plus que favorables pour vous, la rareté a un coût ! »

Vanessa Gorrochategui

Responsable du secteur Hendaye

Un « Tiens » vaut mieux que deux « Tu l’auras » !

 Aujourd’hui, les taux restent bas et nous rencontrons peu de refus des banques concernant les financements mais nous ne savons pas si cela va durer. Les économistes prévoient un ralentissement car les faibles taux d’intérêt ne suffisent plus à compenser la hausse des prix (voir résumé étude INSEE en fin d’article) 

Le baromètre du moral Immobilier que vient de sortir Logic-immo indique que « 49% des vendeurs hors-Ile-de-France s’attendent à une dégradation du contexte économique en France dans les 6 prochains mois » et ainsi une dégradation de la capacité d’achat des acquéreurs.

 » Les conditions sont actuellement excellentes pour les vendeurs. Après un début d’année un peu mou, on a vu revenir les acquéreurs aux vacances de Février et nous avons beaucoup de rendez-vous pris pour la semaine prochaine.  Il y a peu de stock, peu de biens en concurrence, des prix hauts :  c’est le bon moment pour vendre »

Jérémie Cordier

Responsable du secteur Saint -jean-de-luz

Zoom sur Bayonne , attendre l’arrivée du trambus ? la fausse bonne idée… 

Bayonne et alentours est un marché un peu particulier car il s’adresse essentiellement à des locaux, en tout cas à des personnes en recherche de résidence principale. 

Depuis 6 mois, les prix sont déjà stabilisés même si le marché reste également dynamique. Les acquéreurs se positionnent assez rapidement et les ventes se font souvent au prix prévu mais le marché est naturellement limité par la capacité d’investissement des candidats à l’accession.

– Bayonne nord 

Le quartier de Bayonne Nord a été le plus impacté ces derniers mois par la hausse des prix, en particulier grâce aux travaux d’embellissement et d’aménagement effectués. Certains vendeurs font le pari d’attendre l’arrivée du Trambus pour vendre plus cher. Cette hypothèse est risquée car les prix ont déjà fortement augmenté et le pouvoir d’achat immobilier de la clientèle cible de ce quartier ne pourra pas intégrer beaucoup plus. Il y a donc plus de chances que les prix de ce quartier restent désormais au même niveau.

 

Le Sud Landes : maison ou appartement ?

Sur la côte landaise, le marché a également retrouvé de la vigeur avec le printemps. Il y a plus d’acheteurs que de biens à la vente et le marché est particulièrement tendu pour les maisons individuelles fortement recherchées. Sans que cela fasse bondir les prix, les maisons se vendent en général en moins d’un mois.

Par contre, pour les appartements, on remarque une légère évolution de la tendance. Le stock d’appartements à la vente grossit et on commence à trouver des biens semblables à la vente. Cette compétition induit un certain attentisme de la part des acheteurs et les délais s’en trouvent allongés. 

 

Prix des logements en France : Extrait de l’étude du CGEDD du 9 avril

Retrouvez les éléments complets sur le site du Conseil Général de l’environnement et du Développement Durable

La hausse des prix impacte le pouvoir d’achat immobilier des ménages

 Le prix moyen de l’immobilier est 71% plus élevé qu’en 2000 alors que le revenu disponibles des ménages n’a augmenté que de 5%.

Le pouvoir d’achat immobilier fin 2018 est inférieur de 19% à celui de 2000.  Pour pouvoir continuer à acheter , les acquéreurs s’endettent plus : la dette immobilière des ménages est en augmentation et sa part du revenu disponible des ménages a doublé par rapport à1990. 
Aujourd’hui par rapport à l’an 2000, pour un même achat la durée des emprunts immobiliers a augmenté de 5 ans. On empruntait généralement sur 15 ans en 2000 alors que la règle est désormais de 20 ans.  

Un stock de logement vacants qui n’a jamais été aussi haut

Alors qu’il y a un manque d’offres sur le marché immobilier, le stock de logements vacants est au plus haut depuis au moins 50 ans !

Un rendement locatif faible

Même si l’immobilier reste une valeur refuge, il est clair qu’il n’est plus aussi attractif pour les investisseurs. L’indice des loyers augmente moins que l’inflation et il est actuellement au même niveau que 1974 ou 1999. Il ne reflète donc pas l’augmentation des prix immobiliers et hors aide fiscales, le rendement locatif est très faible.