L’actualité immobilière du mois de juillet 2019 sur la côte basque et les Landes

Reprise ou baroud d’honneur avant crise immobilière ? Bien malin qui le saura.  Les économistes se sont contredits plus d’une fois depuis quelques temps.
Comme chaque mois, Carmen parle aux vendeurs et leur donne les clés de leur réussite immobilière. 

Incertitude

Difficile de savoir comment va se terminer l’année 2019.  Après un début d’année morose et une pénurie de biens à la vente, le marché semblait repartir le mois dernier soutenu par le retour des acheteurs et par des établissements bancaires qui ont clairement assoupli leurs conditions d’accès aux prêts immobiliers. Effet saisonnier ou plus conjoncturel? Les spécialistes ont du mal à définir l’avenir du marché de l’immobilier.  

L’année 2019 a commencé par une baisse de la demande qui pouvait faire envisager un retournement de conjoncture mais le volume des transactions s’est maintenu à des prix élevés et le début de récession s’est transformé en simple ralentissement. 

Mais le marché est freiné par le manque de biens à la vente. Les deux dernières années ont battu des records de transactions et les nouveaux acquéreurs ne vont pas revendre tout de suite. Par ailleurs, les propriétaires qui souhaitent acheter ne trouvent pas de biens et tant qu’ils ne trouvent pas de logements à acheter, ils ne mettent pas le leur à la vente. 

 

« Le marché est sur la corde raide : peu de biens à la vente, des prix élevés, des conditions d’octroi de prêt et des taux exceptionnellement favorables. L’élastique est au bord de la rupture mais il tient ! L’été devrait se passer sans encombres pour les vendeurs. Après, on ne sait pas. « 

Jean Curot

Directeur Commercial

Un marché boosté par la saisonnalité

 

La saison est actuellement favorable à une hausse de la demande. 
Les acquéreurs reviennent visiter sur la côte basco-landaise lors de leurs congés d’été.

Cette dynamisation du marché est particulièrement favorable à la résidence secondaire ou aux résidences principales pour les nouveaux arrivants en septembre.  Le marché de la location est également très tendu, ce qui pousse de nombreuses personnes en recherche de logement à acheter malgré les prix élevés. 

Les prix en coeur de ville restent à la hausse alors qu’ils se sont stabilisés en périphérie. 
Malgré cette augmentation saisonnière de la demande, les prix en appartement se stabilisent également (sauf cas particulier, bords de mer ou centre ville) . Le marché des maisons est complètement déséquilibré par le manque de biens à la vente en particulier dans l’extrême sud.

  

« A Hendaye, on a énormément de demandes pour la plage sur des petites surfaces, essentiellement des appartements… de toutes les façons à Hendaye le marché de la maison n’existe plus, il n’y en a quasiment aucune à vendre »

Vanessa Gorrochategui

Responsable du secteur d'Hendaye

Mettre en vente sa résidence secondaire

 

Les clients de l’été sont des clients en recherche de résidences secondaires dans une proportion bien plus importante que le reste de l’année.

Les achats prennent souvent plus de temps car les acquéreurs ne sont pas toujours sur place et que les visites ne s’organisent que pendant leurs vacances en général.

Ce type de clientèle se tourne quasiment exclusivement vers les professionnels de l’immobilier pour optimiser leurs visites et ne pas prendre de risques.  Notre appartenance au réseau AMEPI est un vrai avantage pour vendre votre bien car il pourra être présenté par toutes les agences partenaires.

De réelles opportunités pour les vendeurs

 

Cet afflux d’acquéreurs estivaux présente des opportunités réelles pour les vendeurs. 

Les prix sont encore hauts et la demande est forte, ce qui limite toujours les marges de négociation – à partir du moment où le bien est au prix du marché bien sûr 😊 –

Il est possible de mettre en vente maintenant pour profiter de ces conditions exceptionnelles tout en profitant encore de son logement cet été car il y a en général 3 mois de délai entre la signature du compromis et l’acte définitif de la vente.

Attendre l’été prochain pour vendre une résidence secondaire est un risque à bien mesurer dans cette période d’incertitude .